DANS LES COULISSES de la photographie d’ours avec Brooke Bartleson

«Ceux qui ont déménagé dans le pays des grizzlis savent que la présence d’un seul grizzli sur la terre rendent les montagnes plus hautes, les canyons plus profonds, les vents plus froids, les étoiles plus brillantes, la forêt plus sombre et accélère le pouls de tous ceux qui y entrent.»

JohnMurray, Le Grand ours: écrits contemporains sur le grizzli

Ma vie tourne autour de l’observation des ours aux États-Unis : les grizzlis de l’intérieur des terres au printemps, les ours bruns de la côte en Alaska en été, les ours polaires dans la toundra du Nord au début de l’automne et les ours noirs à la fin de l’automne pour les derniers aperçus avant l’hibernation.

Quand j’étais enfant, on me trouvait toujours avec une sorte d’ours en main. Des ours en peluche, des figurines d’ours en plastique, des legos et des livres sur les ours remplissaient mes mains et mes poches et m’accompagnaient partout où j’allais. Lorsque j’ai grandi et que j’ai commencé à explorer ma passion pour les activités de plein air, les histoires d’ours et la promesse d’en rencontrer un dans la nature m’ont motivé à marcher de plus en plus longtemps, m’enfonçant toujours plus profondément dans la nature à la recherche de l’animal le plus sauvage que je puisse imaginer. Grâce à la photographie animalière, j’ai découvert la carrière de mes rêves: travailler comme guide animalier spécialisé dans l’observation des ours. Après des années à photographier des ours, j’ai réalisé que je pouvais partager mon expérience avec d’autres. Travailler comme guide spécialisé dans l’observation des ours signifie que j’emmène mes clients voir les ours en personne, tout en garantissant la sécurité des humains et des ours. Je leur montre à quel point nous pouvons facilement coexister avec ces animaux imposants et charismatiques.

Tous les ours que je photographie sont sauvages. Cela signifie qu’il n’y a pas de barrières entre moi et les ours. Ce n’est pas quelque chose que je recommande de faire seul à moins que vous ayez une vaste expérience de travail avec les ours et que vous ayez étudié leur langage corporel et leur comportement. Si vous n’avez pas d’expérience avec les ours, la meilleure façon de les photographier en toute sécurité dans un cadre intime est d’embaucher un guide spécialisé comme moi.

Les endroits où je guide et photographie les ours sont éloignés, extrêmement reculés, accessibles uniquement par un petit avion de brousse équipé de flotteurs conçus pour atterrir en milieu naturel. Ce ne sont pas des zones accessibles en voiture ou même à pied. Souvent, le vol en hydravion n’est que la première partie de l’expédition. Après avoir été déposés, mes clients et moi-même devons souvent continuer à travers des voies navigables étroites en kayak ou en bateau. Une fois que nous accostons sur le rivage, nous continuons à marcher à travers des plages rocheuses caractérisées par un terrain accidenté avec des forêts épaisses et des montagnes escarpées. J’ai souvent l’impression que le pays des ours reflète les ours eux-mêmes: intimidants, extrêmes, inspirants et sauvages.

Les conditions difficiles auxquelles je suis confronté dans la région des ours signifient que je dois choisir le matériel que j’apporte. Il est essentiel d’avoir un équipement léger et durable. Pour mon appareil photo, j’emporte l’OM-1 équipé de l’objectif M.Zuiko Digital 150-400mm f/4.5 TC 1.25X IS Pro. Ce kit performant me permet de faire des photos dans de nombreuses conditions, et de capturer les ours, peu importe la distance.

CONDITIONS DE FAIBLE ÉCLAIRAGE

Les ours sont des animaux à fourrure épaisse, ce qui signifie que la lumière intense aux environs de midi et la lumière directe du soleil lors des journées chaudes peuvent être épuisantes pour eux. Les ours sont plus susceptibles d’être actifs et photographiés lorsque la lumière est plus douce et que les températures sont plus fraîches. Ils préfèrent sortir tôt le matin ou tard le soir lorsque le soleil est bas dans le ciel, ou dans des conditions météorologiques extrêmes comme lors de fortes pluies, de temps venteux et de ciel couvert. Les capacités de l’OM-1 par faible luminosité me permettent de pousser mon ISO aussi haut que nécessaire pour obtenir le cliché parfait, peu importe les conditions.

ROBUSTESSE

La protection contre les intempéries sur l’OM-1 et le 150-400mm f/4.5 Pro signifie que je n’ai pas besoin de réfléchir à deux fois avant de prendre des photos sous la pluie battante, ou sur le bord de mon kayak ou de mon bateau pendant que je suis sur l’eau. Comme les ours sont le plus souvent actifs lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises, il est essentiel d’avoir du matériel résistant. Les longues heures passées sous la pluie battante, le vent verglaçant ou les embruns marins salés n’affectent pas du tout les performances de mon appareil photo. Je pense que mon appareil photo peut supporter des conditions que même mon corps ne pourrait pas supporter.

ZOOM MOTORISÉ

Les distances entre moi et les ours peuvent varier considérablement, certaines rencontres n’amenant les ours qu’à quelques mètres de distance, tandis que d’autres fois les ours peuvent être si éloignés qu’ils peuvent être difficiles à repérer à l’œil nu. La plage de zoom incroyablement variable de l’objectif M.Zuiko Digital 150-400mm f/4.5 TC 1.25X 200 IS Pro signifie que je peux changer la distance focale en conséquence et m’assurer de ne jamais manquer l’occasion de prendre une photo.

STABILISATION D’IMAGE DE PREMIER ORDRE

La stabilisation d’image offerte par l’objectif M.Zuiko Digital 150-400mm f/4.5 TC 1.25X 200 IS Pro combinée à la stabilisation du boîtier de l’OM-1 signifie que je n’ai jamais besoin d’emporter un trépied sur le terrain. C’est incroyablement libérateur, car l’espace est limité sur les avions de brousse et les petites embarcations, ce qui signifie qu’il est souvent impossible d’emporter un trépied. Cela me permet également de garder mon appareil photo stable tout en photographiant depuis l’eau alors que mon kayak ou mon bateau oscille selon la marée.

POIDS RÉDUIT

J’ai besoin d’un appareil photo qui peut entrer dans mon sac avec tout l’équipement de sécurité (trousse médicale d’urgence, appareils de communication, couches supplémentaires et équipement de survie) que je porte. La plupart des téléobjectifs proposés par d’autres marques sont énormes et nécessitent un sac à dos complet, mais mon boîtier et mon objectif rentrent sans problème dans mon sac de 50litres avec mon équipement de guide. La nature compacte et légère des appareils photo d’OMSystem sera à jamais l’une des caractéristiques les plus importantes pour moi.

Avec toutes ces caractéristiques à l’esprit, voici un aperçu d’une journée de photographie et de guidage parmi les ours bruns côtiers en Alaska.

L’été se termine. Depuis la fenêtre de mon hydravion, je regarde le jaunissement des feuilles sur le flanc de la montagne. C’est une journée morne, mais la pluie douce et les nuages bas ajoutent à ce sentiment de nature sauvage et morose: une journée appropriée pour l’observation des ours. Lentement, le pilote vire et détourne l’avion des montagnes, et nous fait naviguer vers le nord puis vers l’ouest le long de la côte tandis que les baleines à bosse traversent l’eau en contrebas. Les baleines offrent de brefs aperçus de leurs dos gris acier et de leurs queues avant de sombrer à nouveau sous la mer sombre. Bientôt, les baleines se dirigeront vers des eaux plus chaudes. À peu près au même moment, les ours se prépareront à rejoindre leurs tanières dans les montagnes, vers la promesse d’un long sommeil, et la saison des ours touchera à sa fin.

Lentement, le pilote commence à descendre. L’avion atterrit en douceur sur la surface de la mer vitreuse, s’arrêtant à quelques mètres d’une plage rocheuse. Le pilote et moi ouvrons nos portes et sortons, en équilibre sur le flotteur de l’avion. Ensemble, nous utilisons une vieille pagaie de canoë pour pousser l’avion vers la rive.

Une fois que nous sommes assez près de la terre ferme, j’aide mes quatre clients à débarquer sur la plage isolée. Nous portons nos valises sur nos épaules et regardons le pilote s’éloigner de la côte, décoller et s’envoler dans le ciel gris. Il ne reviendra que dans cinq heures. Alors que le son de son avion s’estompe dans les nuages, nous sommes enfin seuls. Juste moi, mes clients, et les ours.

Nous marchons lentement le long de la plage rocheuse, en direction d’un ruisseau qui est encombré de saumons. La remontée du saumon bat son plein, et le poisson coloré comble le fossé entre le monde aquatique des poissons et le monde terrestre des ours mangeurs de poissons. Une fois que nous atteignons le ruisseau, nous nous asseyons tranquillement sous un affleurement de roches pour attendre les ours.

Il ne faut pas longtemps avant qu’une mère ourse et ses deux petits viennent marcher tranquillement le long de la plage en suivant le chemin que nous avions suivi juste quelques instants avant. Nous restons calmes et assis alors qu’elle s’approche. Elle renifle une fois, deux fois, reconnaissant rapidement l’odeur des humains. Elle ne montre aucune peur. Aucune frustration. Pas d’agression, pas d’agacement. Les humains sont prévisibles ici, dans cet endroit éloigné, accessible uniquement par les guides d’observation des ours et leurs clients. Les ours ont appris que nous ne leur ferons pas de mal, que nous ne les approcherons pas et que nous n’interviendrons pas. Cette mère ourse a appris à avoir confiance. Elle sait qu’elle peut passer et continuer sans être blessée.

Alors qu’elle s’approche, je prends mon appareil photo. Tranquillement, avec la prise de vue séquentielle activée, je la photographie venant vers moi. Ses petits se précipitent joyeusement derrière elle, ne se souciant guère de moi et de mes clients. Je fais un zoom arrière à mesure qu’ils s’approchent, remplissant le cadre de 150mm avec leurs visages. Bientôt, ils seront trop proches pour prendre une bonne photo. Je place doucement l’appareil photo sur le sol humide et j’attends ce moment exaltant où ils vont passer devant nous. La mère ne me regarde que brièvement avant de continuer comme pour dire: «J’y vais, j’y vais, rien à craindre ici.»

Et ils disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Ils traversent le ruisseau et disparaissent dans la sombre forêt d’épicéas, où elle nourrira les petits sous la sûre canopée des arbres. Pendant quelques heures, nous restons tranquillement au même endroit. À peine mobile. Attendant patiemment. La pluie tombe doucement, éclaboussant tranquillement mon appareil photo. De temps à autre, d’autres ours descendent vers le ruisseau ou le long de la plage. Certains s’arrêtent pour pêcher, d’autres creusent pour trouver des palourdes, et d’autres continuent sans s’arrêter, préoccupés par leurs aventures pendant cette journée pluvieuse tardive. Pendant tout ce temps, je prends des photos de ces moments, me sentant infiniment reconnaissante pour cette vie sauvage dont je suis témoin, et l’incroyable opportunité qui m’est offerte de la capturer.

Produits présentés

• OMSYSTEM OM-1](https://explore.omsystem.com/gb/en/om-1)
• M.Zuiko Digital ED 150-400mm F4.5 TC1.25X IS PRO](https://explore.omsystem.com/gb/en/m-zuiko-ed-150-400mm-f4-5-tc1-25x-is-pro)
• OM-D E-M1 MarkIII](https://explore.omsystem.com/gb/en/om-d-e-m1-mark-iii)