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Téléconvertisseurs – Clichés longue distance

Combien de fois avez-vous rêvé d’être plus près de votre sujet, en particulier pour de la photographie animalière ? Très franchement, j’ai toujours l’impression d’être trop loin, notamment pour les plus petits de nos amis à plumes. Si seulement il y avait un petit adaptateur optique avec une baisse de qualité optique minimale, assez compact pour tenir dans la poche, aussi léger qu’un trousseau de clés et qui ne coûte pas les yeux de la tête... Attendez une minute, mais cette solution existe déjà : le téléconvertisseur. OM SYSTEM propose deux modèles pour ce dispositif qui s’attache à l’arrière d’un objectif : le MC-14 1.4x TC et le MC-20 2x TC.

S’ils ne sont pas compatibles avec tous les objectifs, ils s’adaptent aisément à ceux qui en bénéficieront le plus :

  • M.Zuiko 300 mm F4 PRO
  • M.Zuiko 40-150 mm F2.8 PRO
  • M.Zuiko 100-400 mm F5-6.3
  • M.Zuiko 150-400 mm F4.5 PRO

Et le clou du spectacle : le nouveau M.Zuiko 90 mm F3.5 Macro PRO.

Comme les chiffres le suggèrent, un téléconvertisseur multiplie la distance focale d’un objectif par 1,4 ou par 2. Par exemple, en tenant compte du facteur de grossissement 2x du système Micro Four Thirds, un objectif 300 mm F4 PRO passe à 840 mm ou à un incroyable 1 200 mm en distance plein format.

OM-D E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/6400 s • F4.0 • ISO 400

Pigeon

OM-D E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/800 s • F13 • ISO 400 • MC-20

Un téléconvertisseur permet de capturer des détails et de composer des images qui seraient normalement impossibles à produire.

Dans le milieu de la photographie d’antan, le téléconvertisseur était approché avec méfiance et il a même souffert d’une mauvaise réputation alors qu’il ne faisait qu’accomplir sa mission : grossir l’image avec brio. C’est à cette époque que les odieux objectifs se sont réunis dans une pièce obscure pour élaborer un plan afin de se dédouaner en répandant des rumeurs selon lesquelles les défauts des images seraient dus à ces pauvres téléconvertisseurs. À les entendre, ils ne pouvaient certainement pas être liés à leur propre inefficacité ! Bien entendu, nous avons compris notre erreur et nous savons à présent qu’au bout du compte, la qualité d’un convertisseur est directement proportionnelle à celle de l’objectif sur lequel il est monté. Avec l’arrivée de meilleures lentilles, de techniques de fabrication plus précises et de nouvelles technologies, ces méfiances sont désormais laissées aux conventions Elvis ou aux Fine Young Cannibals. Les objectifs M.Zuiko sont particulièrement adaptés à cet usage : puisqu’il s’agit de systèmes micro four thirds, ils exploitent la zone optique idéale de l’objectif, tout en offrant une netteté exceptionnelle avec l’ouverture la plus large. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’abaisser les stops et de perdre davantage de lumière.

OM-D E-M1 Mark II • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/1000 s • F6.3 • ISO 800

Poule d’eau

OM-D E-M1 Mark II • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/800 s • F6.3 • ISO 800 • MC-14

Même configuration, mais cette fois, j’ai pu utiliser le MC-14 pour cibler la tête et exclure une partie des éléments perturbateurs en arrière-plan.

Les téléconvertisseurs offrent différents avantages :

  1. C’est un moyen beaucoup plus économique d’étendre la portée de votre objectif, en particulier si vous comptez uniquement l’utiliser de manière occasionnelle.
  2. Il peut être plus léger et portatif qu’un objectif de longueur équivalente, ce qui est toujours pratique si vous souhaitez ou que vous avez besoin de voyager léger.
  3. Votre équipement gagne en polyvalence, car il étend les possibilités de composition. Vous pouvez également capturer plus de détails et même améliorer une composition en agrandissant le sujet, éliminant ainsi les distractions en arrière-plan.
  4. Il est souvent impossible de se rapprocher d’un sujet. Cela peut simplement être dû à des obstacles ou à la distance qui vous en sépare, ou bien à tout autre mouvement vous qui vous trahirait face à la faune. Imaginez le scénario suivant : vous êtes en safari et, plutôt que de quitter la sécurité de votre véhicule, de marcher vers un grand lion et de lui demander de vous faire son plus beau sourire, vous pourriez utiliser un convertisseur… Et ainsi sortir en vie de cette expérience.
  5. Vous pensez sûrement qu’il s’agit déjà d’une solution rêvée, mais ce n’est pas tout : un téléconvertisseur augmente également le niveau de grossissement de l’objectif, permettant ainsi de faire de gros plans plus rapprochés. En effet, la distance de mise au point rapprochée ne change pas.
  6. Enfin, parfois, c’est bel et bien la taille qui compte ! L’ajout d’un convertisseur permet d’atteindre des distances focales qui seraient impossibles à obtenir autrement. Même avec l’objectif 150-400 mm f/4.5 et le convertisseur intégré, vous pourriez encore être gêné par la distance. L’utilisation d’un téléconvertisseur pourrait se révéler déterminante pour la capture de votre image.
  7. Les articles de blog dédiés aux convertisseurs précisent rarement un détail important : un convertisseur permet de capturer un sujet plus rapproché, mais aussi de le voir de plus près. Pendant la capture de la faune, les nuances de la vie sauvage font souvent la différence entre une bonne photo et un cliché mémorable.

OM-D E-M1 Mark III • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/2000 s • F8.0 • ISO 800 • MC-20

Tout sourire En utilisant le MC-20 avec le 300 mm f/4 pro sur un E-M1 Mk3, l’écureuil était plus détendu, car je n’ai pas empiété sur son « cercle de peur ». J’ai ainsi pu prendre mon temps pour capturer ce sujet.

À ce stade de l’article, vous vous dites sûrement qu’il doit bien y avoir des compromis à faire pour bénéficier de cette si grande portée, et vous avez bien raison : cet accessoire n’est pas sans conséquence.

  1. Selon le modèle, une perte d’un à deux stops de lumière est à prévoir, car un convertisseur augmente l’ouverture maximale. Par exemple, un 300 mm f/4 pro deviendra un f/5.6 ou un f/8.
  2. La mise au point auto sera plus lente : l’ajout de lentilles supplémentaires à un objectif a un impact sur ses capacités de mise au point automatique et il est impossible de compenser cela comme pour l’exposition. En raison du rétrécissement de l’ouverture, moins de lumière arrivera jusqu’au capteur et la mise au point auto aura plus de mal à se faire.
  3. La qualité optique sera affectée : cet aspect se remarque surtout avec le MC-20, tout simplement parce qu’il grossit davantage l’image. Par conséquent, un autre stop de lumière est perdu et la mise au point auto est davantage ralentie (il s’agit souvent de la véritable raison pour laquelle les images ne sont pas nettes, plutôt que le convertisseur en lui-même). C’est surtout vrai lorsqu’il est utilisé sur des objectifs plus longs, notamment le 100-400 f/5-6.3.

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/1000 s • F8.0 • ISO 800 • MC-20

À travers la haie (Dunnock)

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/1000 s • F8.0 • ISO 800

Ce grossissement à 100 % montre que dans de nombreuses conditions, un convertisseur 2x fera amplement l’affaire.

Les téléconvertisseurs offrent bien plus d’avantages que d’inconvénients, et les effets secondaires ne doivent pas vous décourager. Prenez en compte les compromis à faire et utilisez-les à bon escient. En pratique, les différences sont facilement compensées : il faut simplement s’adapter et ajuster les réglages, et bien entendu, si vous pensez qu’un convertisseur nuira à votre cliché, n’en utilisez pas.

  1. Tout d’abord, vous pouvez décider du meilleur moment pour les utiliser. Essayez de visualiser votre image et d’utiliser votre bon jugement : pouvez-vous ou avez-vous besoin d’ajouter un convertisseur tout de suite ou bien, si vous avez le temps, pouvez-vous faire cela après avoir capturé quelques clichés ?
  2. Le changement d’exposition est facile à corriger, car il suffit de doubler l’ISO pour obtenir la même exposition qu’auparavant. La plupart des photographes rechignaient à recourir à ce genre de méthodes à l’ère du néolithique, mais à présent, nous utilisons tous des ISO supérieurs à 800 sans la moindre hésitation. N’oubliez pas, n’ayez pas peur d’augmenter vos ISO : une image plus nette, mais plus bruyante peut être préférable à une image moins encombrée, mais floue.
  3. Un stop de lumière peut faire la différence, mais c’est en réalité rarement le cas. Si votre vitesse d’obturation est trop lente, un stop de lumière en plus ne suffira pas. Dans ce cas, utilisez plutôt d’autres méthodes qui s’offrent à vous : cherchez des sujets relativement statiques ou essayez des techniques de rétroéclairage, de contre-jour ou de panoramique lent, qui peuvent vraiment donner une impression de vivacité à la faune.
  4. Comme indiqué plus haut, la mise au point auto est affectée, en particulier dans la lumière douce, mais faible de l’heure dorée. Les téléconvertisseurs doivent être choisis et utilisés en fonction des conditions dans lesquelles vous prendrez votre photo. Situez votre sujet sur une échelle de mouvement, d’inerte à rapide, et essayez de déterminer la meilleure façon de le capturer. J’utilise avec plaisir un MC-20 pour des sujets lents ou statiques dans les bonnes conditions, mais plus loin dans l’échelle de mouvement, je n’utiliserais rien d’autre d’un MC-14. Enfin, si nos sujets sont du genre évasif, je n’utiliserais pas du tout de convertisseur. Il vaut mieux éviter d’utiliser un MC-20 avec le 100-400 mm f/5-6.3, sauf en cas de nécessité absolue. En effet, l’ouverture de base est à f/10-13, et avec cet objectif, même le MC-14 commence à f/7.1-9 ce qui signifie que son efficacité dépend beaucoup de la lumière.
  5. La netteté diminue quelque peu, cependant vous seriez surpris de constater qu’il est difficile de voir la différence entre les images prises avec et sans téléconvertisseur en les observant, sauf dans des conditions extrêmes. Cette réduction est bien plus discrète avec le MC-14. Quand la lumière est bonne, il est presque impossible de déceler la différence. Le MC-20 marche extrêmement bien avec le 40-150 mm f/2.8.
  6. Le contraste est aussi réduit, mais dans la plupart des circonstances, cela peut être rectifié pendant l’étape de post-traitement.

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/600 s • F4.5 • ISO 1600

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • 1/500 s • F8.0 • ISO 1600

Un convertisseur permet de produire des compositions dans des scénarios qui seraient inexploitables sans cet accessoire.

Première image petite de nature OM-1 le 300 mm f/4 pro – 1/1600S F/4.5 ISO 1600 : avec une configuration standard, d’autres objets entrent dans le cadre et la mésange bleue est perdue parmi les autres éléments.

Deuxième image OM-1 avec 300 mm f/4 pro + MC-20 – 1/500S F/8 ISO1600 : grâce au MC-20, j’ai pu faire de la mésange bleue le sujet le plus important du cadre, et avec un ajustement mineur, j’ai su la placer dans le bokeh.

Convertir ou rogner ?

Je dois avouer que je n’ai pas réalisé de tests scientifiques sur de longues périodes (je suis trop occupé à passer du bon temps avec mon matériel). Cependant, selon quelques essais menés rapidement et mes recherches sur intergooglefox, je dirais qu’en réalité, selon les sujets de test, les convertisseurs l’emportent. La composition en temps réel fait partie du plaisir de la photographie, et capturer une image en espérant pouvoir « corriger ça après » est une proposition risquée : pendant le post-traitement, il est possible qu’il n’y ait tout simplement pas assez de pixels disponibles pour arriver à la composition souhaitée. Le rognage réduit la taille du fichier, et dans certains cas, vous risquez d’en faire trop et d’être exclus de compétitions et, selon la banque d’images, de futures ventes si cette perspective vous intéresse.

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 150-400mm F4.5 TC1.25X IS PRO • 1/200 s • F10 • ISO 1000 • MC-14

Perle jaune – L’utilisation d’un convertisseur permet de faire des compositions plus près des sujets, l’idéal pour une macro en urgence

Vous serez ravi de savoir que nous en avons terminé avec la théorie et les gros chiffres. Maintenant, passons à la pratique.

Ajustement

Ils sont simples à mettre en place. Contrairement à l’installation sur un appareil photo, les repères rouges sur le côté des objectifs sont en réalité à un centimètre de distance l’un de l’autre, appuyez délicatement dessus et tournez-le jusqu’à ce que vous entendiez un clic. Puis, comme d’habitude, installez l’ensemble sur l’appareil photo avec les repères alignés. Je préfère commencer par l’installer sur l’objectif, mais certains photographes le posent directement sur l’appareil photo. C’est à vous de voir. Remarque Si vous constatez que l’appareil photo ne fait pas la mise au point, regardez simplement si vous êtes en mode manuel. Il suffit parfois de serrer encore un peu, assurez-vous d’entendre le clic.

Comment et quand les utiliser

Je commence par prendre quelques décisions simples et rapides : avec ou sans convertisseur ? Quelle composition m’intéresserait ? Est-ce que je me focalise sur un sujet ou bien vaut-il mieux obtenir une vue d’ensemble ? Quel serait le meilleur moyen de capturer un sujet dans les conditions actuelles ? S’il s’agit d’oiseaux en vol ou de mammifères vivaces, j’aurais plutôt tendance à commencer sans, car la mise au point auto sera plus rapide. En photographie animalière, quelques pourcentages suffisent à faire la différence. Puis, si j’en ai le temps après avoir capturé les images initiales, j’installe un convertisseur et je prends d’autres clichés. Ceci étant dit, si mon sujet se trouve loin de moi, j’utilise souvent un convertisseur, quels que soient les autres paramètres. En effet, il n’y a aucun intérêt à capturer une image dont vous n’arrivez pas à voir le sujet. C’est tout particulièrement vrai avec de petits sujets : les ornithologues en herbe savent tous qu’il faut être incroyablement près pour capturer un de nos chers volatiles en grand dans le cadre. Dans ce cas, le convertisseur va de soi.

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 40-150mm F2.8 PRO • 1/2500 s • F4.5 • ISO 800

Sans un murmure

OM-1 • M.Zuiko Digital ED 40-150mm F2.8 PRO • 1/3000 s • F6.3 • ISO 800 • MC-20

C’est plutôt un murmure : l’ajout du MC-20 au 40-150 mm signifie que j’ai pu retirer la zone sombre en bas ainsi que certains encombrements sur les côtés et faire ressortir les étourneaux.

Quelques exemples

Même si j’ai la chance d’avoir le 150-400 mm, il m’arrive d’utiliser le 40-150 mm f/2.8 et le MC-20. Il s’agit d’une combinaison polyvalente, légère et surtout mobile, idéale pour des sujets tels que les cerfs, mais aussi de grands oiseaux comme les mouettes, les cygnes, les oies, etc. En plein format, cette combinaison permet d’obtenir un fort respectable 160-600 mm f/5.6. C’est un excellent ensemble passe-partout, en particulier si vous avez besoin de plus de portée de temps à autre. Je trouve que la qualité optique est excellente, et la mise au point auto marche parfaitement bien, du moment que je n’essaie pas de capturer un chat dans une cave à charbon, mais pourquoi ferais-je une chose pareille ? Autre exemple : quand je travaille dans mon affût (un vieux cabanon moisi et branlant) et que mes amis à plumes sont plutôt petits, étant donné que je ne peux tout simplement pas m’approcher sans les effrayer (sans oublier la bicoque dans le chemin), un téléconvertisseur s’impose.

La composition compte beaucoup pour moi, et sur ce point, un convertisseur peut être votre nouveau meilleur ami. En effet, il permet de doubler vos opportunités de composition, si ce n’est plus, et si vous utilisez un zoom, il sera encore plus polyvalent. Selon la distance, par exemple, en utilisant 300 mm f/4 à sa distance d’origine, il est possible de capturer une forme plus complète : peut-être un cadrage de plain-pied ou bien une partie de l’environnement. Puis, en ajoutant un convertisseur 1.4 x, nous pouvons commencer à nous rapprocher pour des portraits et des éléments particuliers. Puis, avec le MC Hammer… pardon, je veux dire le MC-20, on peut aller encore plus loin avec des visages, des détails et des textures.

OM-D E-M1 Mark II • M.Zuiko Digital ED 300mm F4.0 IS PRO • MC-14

Comme un cygne – La mise au point auto marche bien avec les convertisseurs, mais il faudra y mettre du vôtre

Les avantages sont largement supérieurs aux inconvénients. Si vous en avez la possibilité, vous pouvez faire comme moi et prendre un de ces convertisseurs (ou mieux encore, les deux) dans votre sacoche. Ils me sont inestimables, car ils m’ont souvent permis de capturer des clichés qui auraient été impossibles à produire sans eux. Je suis d’avis qu’il faut utiliser tous les outils à sa disposition, afin de bénéficier de toujours plus d’options. C’est peut-être aussi la différence entre un cliché mémorable et un échec retentissant.

Bonne séance photo !

Rob

OM-D E-M1X • M.Zuiko Digital ED 40-150mm F2.8 PRO • 1/500 s • F5.6 • ISO 800 • MC-20

Regard pénétrant – Le MC-20 et le 40-150 mm f/2.8 forment une excellente combinaison, polyvalente et légère, idéale pour les mammifères et les grands oiseaux.

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